Les valeurs du sport
Quel objectif servent ces valeurs ?
Le sport est une immense source d'inspiration pour chacun. On se dépasse, on accomplit de grande chose, on reste soi-même, on n'a pas peur.
Les valeurs du sport sont nombreuses
Le sport est une grande source d'inspiration pour tous les aspects de la vie personnelle et de la vie en communauté.
Parmis ces valeurs on peut citer :
- La détermination
- Le dépassement de soi
- La volonté
- La persévérance
- La passion
- L'engagement
- Le respect
- La discipline
Les valeurs du sports vus par Thomas Sammut, préparateur mental de Léon Marchand, un des héros des JO 2024.
Extrait de l'interview du 6/9 du 28 juillet sur France Inter :
« Thomas Sammut : Se détacher du résultat. Le plus important ce n’est pas le résultat, mais la manière d’être le plus performant possible. »
« Thomas Sammut : L’échéance est celle d’une vie avec des échecs et des réussites. On rebondit sur les échecs et on est plus fort ensuite. »
« Thomas Sammut : L’essentiel de notre philosophie c'est qu'on a qu'une vie et cette vie, elle doit être en grande partie consacrée à son bonheur, à son amour interpersonnel, à son amour inconditionnel, et c'est ce qu'on fait depuis quatre ans [avec Léon Marchand]. C'est pas ce qu'on apprend depuis tôt en fait. La performance vient à partir du moment où la personne va être heureuse. Je n'invente rien, moi je fais ça depuis 18 ans avec des sportifs qui sont devenus de grands champions, comme Camille Lacour ou Florent Manaudou, En fait ils adhèrent très rapidement parce que ce sont des valeurs qui sont quasiment universelles. »
« Thomas Sammut : Cette méthode est contestée car cela ne répond pas un cadre dans lequel le sport français est tombé depuis bien bien longtemps. On réfléchit uniquement au travers de la compétition. Je dirais même bête, parce que en fait qu'est-ce qu'on apprend de la compétition quand on doit battre quelqu'un d'autre si ce n'est développer le mauvais mauvais ego. Moi la compétition c'est pas quelque chose qui me qui me fascine qui me transcende. J'ai horreur même de la compétition parce qu’on apprend rien de se battre contre les autres. Ça crée de la distance entre les les hommes et on voit très bien qu'on est dans une une société de plus en plus individualisé. »
« Thomas Sammut : Moi la compétition je la vois simplement pour aller chercher ce qu'il y a de meilleur en nous. C'est ça la compétition, donc c'est vraiment un travail centré sur la personne c'est qu'on a tous une richesse en nous qui est insoupçonnée, et l'idée c'est aller à la rencontre de nous-même, de cette richesse, et de ce dire “whouaa! j'ai un trésor qui est inépuisable” et cela a été le cas avec Léon. Il y a quatre ans il était sous le joug de ce conditionnement, il donnait une qualité à son identité en fonction des résultats. Donc c'était toujours dans l'obligation de résultat. C'est épuisant. Il se posait la question de savoir s’il allait continuer la natation car il avait une sorte d’épée de Damoclès en allant à l’entraînement pour faire toujours mieux que la veille, plus loin, plus fort. Cette stratégie est vraiment épuisante. Est-ce que le haut niveau c’est d’aller à la piscine tous les jours avec la boule au ventre ? »
« Léon Marchand : À la piscine je me suis mis des contrainte qui sont devenues invivables. Que faire ? profiter de moi, de la piscine, j’aime la piscine. On a mis en place des choses par rapport à des choix qui étaient profondément encré en lui mais qu’il n’osait pas mettre en avant. Un champion trace sa route, il n’y a pas un grand champion qui est sur les rails d’une autre personne. »
« Thomas Sammut : Avec Florent Manaudou, la première fois je me souviens comme si c'était hier parce que c'est tellement fort entre nous, on se connaît depuis 13 ans, on a tout connu ensemble. Je lui ai dit : est-ce que tu penses pouvoir te qualifier aux jeux olympiques (à l'époque c'était en 2012) en t’y prenant de cette manière et en ayant la perception que t'as de toi-même? La réponse a été non, parce que il était dans le conditionnement dans lequel on est quasiment tous à se voir au travers de prétendus défauts ou par de prétendus manques. Ça c'est l'héritage notre système système éducatif. Pour preuve c'était lui le plus grand en terme de taille, 2 mètres, mais il se voyait plus petit que ses adversaires, alors que c'était lui le plus grand. Donc en fait il a une prise de conscience et que entre l'image qui voulait donner et la réalité il y avait un écart. Donc en fait, on a dit, si tu continues à jouer ce rôle là ça ne marchera pas. Il a compris qu'il avait tout intérêt vraiment à développer sa connaissance de lui. Le Florent Manoudou que j'ai rencontré à 22 ans et le Florent Manaudou qui est à l’aube de ses 34 ans, c'est tellement de choses que c'est plus le même. L'idée c'est de s'adapter à son évolution. Florent Manoudou dit de vous : il m’a aidé à m’accomplir en tant qu’homme. »
Écouter l'émission : sur le site de France Inter
Morceaux choisis de l'interview de Thomas Sammut et Léon Marchand sur Brut :
« Léon Marchand : J’aime bien me dire : Qu’est ce qu’il se passe si j’échoue. Il ne va rien se passer de spécial : ma famille sera toujours aussi content pour moi. Je n’ai plus peur de l’échec, je profite et j’essaie. »
« Thomas Sammut : Avant il était dans la peur de mal faire, il nageait avec une énergie de mal faire. »
« Léon Marchand : Avant je ne me sentais pas légitime si je ne ramenais pas de médaille. C’était une mauvaise énergie. J’ai commencé cette préparation mentale (avec Thomas). Maintenant le but est : Où est-ce que je peux aller moi-même? c’est une bonne énergie. J’arrive à oser un peu tout et je n’ai plus rien à perdre. Avant je ne m’aimais pas moi-même. Mon mot-clé est « plaisir » car quand je m’amuse je peux faire tout ce que je veux. Avec Thomas on a aussi travaillé la respiration, la cohérence cardiaque. Essayer de me détacher le plus possible de la compétition. Je ne ressasse pas les courses. Maintenant je veux profiter quand je suis dans le bassin. Essayer de se détacher le plus possible de la compétition jusqu’au dernier moment. Pendant la compétition je sais ce que j’ai à faire, je l’ai répété de nombreuses fois. »
Écouter l'émission : sur le site de Brut.
Emma, en plein marathon des révisions pour passer l'examen du barreau
« Au départ, il y a la motivation et, à l'arrivée, l'objectif. Entre les deux il y a la discipline.
Je voudrais être avocate, cela me motive et je suis déterminée. Mon objectif est de réussir l'examen d'entrée au CRFPA (barreau). Pour y arriver, pendant mes révisions je fais preuve de discipline : un nombre d'heures consacrées chaque jour à étudier.
Pour moi, être heureuse, c'est apprécier et vivre la prépa et les révisions grâce auxquelles je me dépasse et j'apprends beaucoup de choses. Être heureuse ce n'est pas uniquement l'objectif, c'est le chemin parcouru pour y arriver. »
L'entreprise XPCloud s'inspire des valeurs du sport
On voit bien que pour réussir dans le sport, même hors compétition, ces valeurs sont indispensables.
Des choses aussi banales que d'aller au travail le matin, planifier un dîner avec des amis, élever son enfant, se sentir bien dans son corps, seront plus accessibles, plus fortes, avec des souvenirs et un impact plus grand, si on applique ces valeurs.
Voici un exemple d'application des valeurs pour fournir un service professionnel de qualité, article LinkedIn de l'entreprise XPCloud :
D'ailleurs, après l'écriture de cet article, je vais aller me baigner ;)